Prière avec saint Jean Paul 2
Inspire-moi dans cette prière Saint Esprit, avec la puissante prière à saint Jean Paul 2, envoie-moi Seigneur les 7 dons de l’Esprit Saint.
Cette prière catholique contient 4 temps forts :
- la consécration Avec Marie,
- le Viens Saint Esprit – Veni Sancte Spiritus -,
- la méditation avec Jean Paul II
- et sa prière à l’Esprit Saint.
Avec Marie est consacrée au Seigneur par l’intercession de saint Jean Paul II. Ce saint Pape a été un apôtre du rosaire, de la prière au sens large, apôtre du Saint Esprit aussi et il est un père pour cette mission Avec Marie alors nous allons prier avec lui aujourd’hui pour demander Esprit Saint inspire-nous, renouvelle nos vies, oriente-nous sur les voies de la sainteté, guide-nous par ta lumière divine et chasse tout ténèbre de nos vies. Retrouvez les prières avec les saints.
Écoutez la prière à Saint Jean-Paul 2
Prière au Saint Esprit avec le pape Jean-Paul 2
Méditation sur le Saint Esprit : Introduction
Dans la prièreà saint Jean Paul 2 que je vous propose, nous reprenons les grands thèmes :
- Prière Saint Esprit inspire-moi
- Prière au Saint Esprit avec le pape Jean-Paul 2
- Prière de consécration aux Coeurs de Jésus et Marie
- Viens Esprit Saint – Veni Sancte Spiritus
- Méditation sur le Saint Esprit : Introduction
- Jean-Paul II sur le Saint Esprit – Partie I
- Jean-Paul II sur le Saint Esprit – Partie II
- Les 7 Dons de l’Esprit Saint par saint Jean Paul 2
- Une dizaine pour demander 7 Dons de l’Esprit Saint
Jean-Paul II sur le Saint Esprit – Partie I
Jean Paul II a écrit une magnifique méditation sur le Saint-Esprit, Saint Esprit Seigneur qui donne la vie, qui est très inspirante, très puissante, et je vous propose aujourd’hui de lire ensemble quelques passages.
L’Esprit et l’Epouse disent : « Viens ! »
La manière la plus simple et la plus commune dont l’Esprit Saint, le souffle de la vie divine, s’exprime et entre dans l’expérience, c’est la prière. Il est beau et salutaire de penser que, partout où l’on prie dans le monde, l’Esprit Saint, souffle vital de la prière, est présent. Il est beau et salutaire de reconnaître que, si la prière est répandue dans tout l’univers, hier, aujourd’hui et demain, la présence et l’action de l’Esprit Saint sont tout autant répandus, car l’Esprit « inspire » la prière au cœur de l’homme, dans la diversité illimitée des situations et des conditions favorables ou contraires à la vie spirituelle et religieuse.
Maintes fois, sous l’action de l’Esprit Saint, la prière monte du cœur de l’homme malgré les interdictions et les persécutions, et même malgré les proclamations officielles affirmant le caractère areligieux ou franchement athée de la vie publique. La prière demeure toujours la voix de tous ceux qui apparemment n’ont pas de voix, et dans cette voix résonne toujours la «violente clameur» attribuée au Christ par la Lettre aux Hébreux. La prière est aussi la révélation de cet abîme qu’est le cœur de l’homme, une profondeur qui vient de Dieu et que Dieu seul peut combler, précisément par l’Esprit Saint. Nous lisons dans Luc : «Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui l’en prient!».
Esprit Saint don
L’Esprit Saint est le Don qui vient dans le cœur de l’homme en même temps que la prière. Dans la prière, il se manifeste avant tout et par-dessus tout comme le Don qui «vient au secours de notre faiblesse». C’est l’admirable pensée développée par saint Paul dans la Lettre aux Romains, lorsqu’il écrit: «Nous ne savons pas que demander pour prier comme il faut; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous en des gémissements inexprimables». Ainsi non seulement l’Esprit Saint nous amène à prier, mais il nous guide «de l’intérieur» dans la prière, compensant notre insuffisance, remédiant à notre incapacité de prier; il est présent dans notre prière et il lui donne une dimension divine. «Celui qui sonde les cœurs sait quel est le désir de l’Esprit et que son intercession pour les saints correspond aux vues de Dieu». La prière, grâce à l’Esprit Saint, devient l’expression toujours plus mûre de l’homme nouveau qui, par elle, participe à la vie divine.
Jean-Paul II sur le Saint Esprit – Partie II
Notre époque difficile a particulièrement besoin de la prière. Si au cours de l’histoire, hier comme aujourd’hui, des hommes et des femmes en grand nombre ont témoigné de l’importance de la prière en se consacrant à la louange de Dieu et à la vie d’oraison surtout dans les monastères, avec un grand profit pour l’Eglise, il y a aussi, depuis quelques années, un nombre croissant de personnes qui, dans des mouvements ou des groupes toujours plus développés, mettent la prière au premier plan et y cherchent le renouveau de la vie spirituelle. C’est là un fait significatif et réconfortant, puisque cette expérience apporte une contribution réelle à la reprise de la prière parmi les fidèles, aidés à mieux considérer l’Esprit Saint comme celui qui suscite dans les cœurs une profonde aspiration à la sainteté.
Beaucoup de personnes et beaucoup de communautés prennent davantage conscience de ce que, malgré tout le progrès vertigineux de la civilisation technico-scientifique, et quels que soient les conquêtes effectives et les objectifs réalisés, l’homme est menacé, l’humanité est menacée. Face à ce péril, et plus encore en éprouvant de l’inquiétude devant une réelle décadence spirituelle de l’homme, des individus et des communautés entières, comme guidés par un sens intérieur de la foi, cherchent la force capable de relever l’homme, de le sauver de lui-même, de ses erreurs et de ses illusions, qui souvent rendent nocives ses propres conquêtes. Et ainsi ils découvrent la prière, dans laquelle se manifeste l’« Esprit qui vient au secours de notre faiblesse ». C’est ainsi que les temps que nous vivons rapprochent de l’Esprit Saint de nombreuses personnes qui reviennent à la prière. Et je suis sûr que toutes trouveront dans l’enseignement de la présente Encyclique une nourriture pour leur vie intérieure et qu’elles sauront, sous l’action de l’Esprit, affermir leur engagement dans la prière en plein accord avec l’Eglise et avec son Magistère.
Au milieu des problèmes, des déceptions et des espoirs, des abandons et des retours que connaît notre époque, l’Eglise demeure fidèle au mystère de sa naissance. Si c’est un fait historique que l’Eglise est sortie du Cénacle le jour de la Pentecôte, on peut dire qu’en un sens elle ne l’a jamais quitté. Spirituellement, l’événement de la Pentecôte n’appartient pas seulement au passé: l’Eglise est toujours au Cénacle, qui reste présent dans son cœur. L’Eglise persévère dans la prière, comme les Apôtres, avec Marie, Mère du Christ, et avec ceux qui, à Jérusalem, constituaient le premier noyau de la communauté chrétienne et attendaient en priant la venue de l’Esprit Saint.
L’Eglise persévère dans la prière avec Marie. Cette union de l’Eglise en prière avec la Mère du Christ fait partie du mystère de l’Eglise depuis son origine: nous voyons Marie présente en ce mystère comme elle est présente dans le mystère de son Fils. Le Concile le dit : «La bienheureuse Vierge…, enveloppée par l’Esprit Saint…, engendra le Fils, dont Dieu a fait le premier-né parmi beaucoup de frères (cf. Rm 8, 29), c’est-à-dire parmi les croyants, à la naissance et à l’éducation desquels elle apporte la coopération de son amour maternel »; elle se trouve, « de par les grâces et les fonctions singulières qui sont les siennes…, en intime union avec l’Eglise: de l’Eglise (elle) est le modèle… ». « En contemplant la sainteté mystérieuse de la Vierge et en imitant sa charité…, l’Eglise devient à son tour une Mère » et, « imitant la Mère de son Seigneur, elle conserve par la vertu du Saint-Esprit, dans leur pureté virginale, une foi intègre, une ferme espérance, une charité sincère… Elle est aussi vierge, ayant donné à son Epoux sa foi ».
On comprend ainsi le sens profond du motif pour lequel, en union avec la Vierge-Mère, l’Eglise, comme l’Epouse, se tourne continuellement vers son divin Epoux, ainsi que l’attestent les paroles de l’Apocalypse citées par le Concile:
« L’Esprit et l’Epouse disent au Seigneur Jésus : Viens ! ».
La prière de l’Eglise est cette invocation incessante dans laquelle « l’Esprit lui-même intercède pour nous » ; en un sens, lui-même prononce la prière avec l’Eglise et dans l’Eglise. L’Esprit, en effet, est donné à l’Eglise afin que, par sa puissance, toute la communauté du Peuple de Dieu, dans sa diversité et ses multiples manifestations, persévère dans l’Espérance, « car notre salut est objet d’espérance ». C’est l’espérance eschatologique, l’espérance de l’accomplissement définitif en Dieu, l’espérance du Règne éternel, qui se réalise dans la participation à la vie trinitaire. L’Esprit Saint, donné aux Apôtres comme Paraclet, est le gardien et l’animateur de cette espérance dans le cœur de l’Eglise.
La route de l’Eglise passe à travers le cœur de l’homme, car c’est le lieu intime de la rencontre salvifique avec l’Esprit Saint, avec le Dieu caché, et c’est bien là que l’Esprit Saint devient une «source d’eau jaillissant en vie éternelle ». C’est jusque-là qu’il vient, comme l’Esprit de vérité et le Paraclet promis par le Christ. De là il agit comme Consolateur, Intercesseur, Défenseur, spécialement lorsque l’homme, lorsque l’humanité se trouve affrontée au jugement de condamnation de l’« accusateur », dont l’Apocalypse dit qu’il « accuse nos frères jour et nuit devant notre Dieu». L’Esprit Saint ne cesse d’être le gardien de l’espérance dans le cœur de l’homme: de l’espérance de toutes les créatures humaines et spécialement de celles qui «possèdent les prémices de l’Esprit » et qui « attendent la rédemption de leur corps ».
L’Esprit Saint, dans son lien mystérieux de divine communion avec le Rédempteur de l’homme, est celui qui assure la continuité de son œuvre: il reçoit ce qui est du Christ et le transmet à tous, il entre sans cesse dans l’histoire du monde en venant dans le cœur de l’homme. Il devient là, comme le proclame la Séquence liturgique de la solennité de la Pentecôte, le véritable «père des pauvres, dispensateur des dons, lumière de nos cœurs »; il y devient l’« hôte très doux de nos âmes » que l’Eglise salue sans cesse au seuil de l’intériorité de tout homme. Il apporte, en effet, « repos et réconfort » au milieu des fatigues, du travail des bras et du travail de l’esprit humain; il apporte « repos » et « soulagement » au milieu de la chaleur du jour, au milieu des préoccupations, des luttes et des dangers de toute époque; il apporte enfin la « consolation », lorsque le cœur humain pleure et connaît la tentation du désespoir.
C’est le sens de la Séquence qui proclame: «Sans ta puissance divine il n’est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti ». Seul l’Esprit Saint, en effet, « met en lumière le péché », le mal, dans le but de rétablir le bien dans l’homme et dans le monde humain, pour « renouveler la face de la terre ». C’est pourquoi il purifie tout ce qui « souille » l’homme, «ce qui est sordide » il soigne les blessures, même les plus profondes de l’existence humaine ; il change l’aridité intérieure des âmes et les transforme en champs fertiles de grâce et de sainteté. Ce qui est « rigide », il « l’assouplit », ce qui est « froid », il le « réchauffe », ce qui est « faussé », il le « rend droit » sur les chemins du salut.
En priant ainsi, sans cesse l’Eglise professe sa foi : il y a dans notre monde créé un Esprit qui est un Don incréé. C’est l’Esprit du Père et du Fils : comme le Père et le Fils, il est incréé, immense, éternel, tout-puissant, Dieu, Seigneur. L’Esprit de Dieu «remplit l’univers», et tout ce qui est créé reconnaît en lui la source de sa propre identité, découvre en lui son expression transcendante, se tourne vers lui et l’attend, l’invoque de tout son être. Vers lui, Paraclet, Esprit de vérité et d’amour, se tourne l’homme qui vit de vérité et d’amour, et qui, sans la source de la vérité et de l’amour, ne peut pas vivre. Vers lui se tourne l’Eglise, qui est au cœur de l’humanité, afin d’implorer pour tous et de dispenser à tous les dons de l’Amour qui, par lui, «a été répandu dans nos cœurs». Vers lui se tourne l’Eglise sur les chemins escarpés du pèlerinage de l’homme sur la terre; et elle demande, elle demande sans se lasser, la rectitude des actes humains, car elle est son œuvre; elle demande la joie et la consolation que lui seul, le vrai Consolateur, peut apporter en descendant au plus profond des cœurs humains; elle demande la grâce des vertus qui méritent la gloire céleste; elle demande, par la communication plénière de la vie divine, le salut éternel auquel le Père a éternellement «prédestiné» les hommes, créés par amour à l’image et à la ressemblance de la très Sainte Trinité.
L’Eglise, qui inclut en son cœur tous les cœurs humains, demande à l’Esprit Saint la béatitude qui trouve en Dieu seul sa réalisation totale: la joie que «nul n’enlèvera», la joie qui est le fruit de l’amour et donc fruit de Dieu qui est Amour; elle demande «la justice, la paix et la joie dans l’Esprit Saint», qui constituent, selon saint Paul, «le Règne de Dieu».
La paix est aussi le fruit de l’amour, la paix intérieure que l’homme accablé cherche dans la profondeur de son être; la paix désirée par l’humanité, par la famille humaine, par les peuples, par les nations, par les continents, avec l’espérance ardente de l’obtenir […]. Puisque le chemin de la paix passe en définitive par l’amour et tend à créer la civilisation de l’amour, l’Eglise tient son regard fixé vers celui qui est l’Amour du Père et du Fils et, malgré les menaces croissantes, elle ne cesse d’avoir confiance, elle ne cesse d’implorer et de servir la paix de l’homme sur la terre. Sa confiance se fonde sur celui qui, étant l’Esprit d’Amour, est aussi l’Esprit de la paix et qui ne cesse d’être présent dans notre monde humain, à l’horizon des consciences et des cœurs, pour «remplir l’univers» d’amour et de paix.
Devant lui je fléchis les genoux au terme de cette méditation: je le supplie, comme Esprit du Père et du Fils, de nous accorder, à nous tous, la bénédiction et la grâce que je désire transmettre, au nom de la très Sainte Trinité, aux fils et aux filles de l’Eglise et à la famille humaine tout entière.
Les 7 Dons de l’Esprit Saint par saint Jean Paul 2
Je voudrais maintenant dire cette prière au Saint-Esprit que Jean Paul II récitait tous les jours apprise par son père, et qui demande les 7 dons de l’Esprit Saint, l’un après l’autre :
Esprit Saint, Je vous demande le don de Sagesse, pour une meilleure compréhension, de vous et de vos divines perfections.
Je vous demande le don d’Intelligence, pour une meilleure compréhension de l’esprit des mystères de la Sainte Foi.Donnez-moi le don de Sciences, pour que je sache orienter ma vie selon les principes de cette foi.
Donnez-moi le don de Conseil, afin qu’en toute chose je puisse chercher conseil auprès de vous et le trouver toujours auprès de vous.
Donnez-moi le don de Force pour qu’aucune peur ou considération terrestre ne puisse m’arracher à vous.
Donnez-moi le don de Piété, afin que je puisse toujours servir votre Majesté divine avec amour filial.
Donnez-moi le don de Crainte de Dieu pour que je puisse craindre de vous offenser par le péché. Amen
Une dizaine pour demander 7 Dons de l’Esprit Saint
Nous demandons à la Vierge Marie de nous aider, elle aussi à recevoir ces 7 dons ainsi que les 3 vertus théologales par cette dizaine de chapelet :
- Pour le don de crainte – Je vous salue Marie
- Pour le don de Piété – Je vous salue Marie
- Pour le don de Conseil – Je vous salue Marie
- Pour le don de Force – Je vous salue Marie
- Pour le don de Science – Je vous salue Marie
- Pour le don d’Intelligence – Je vous salue Marie
- Pour le don de Sagesse – Je vous salue Marie
- Pour grandir dans la vertu de Foi – Je vous salue Marie
- Pour grandir dans la vertu d’Espérance – Je vous salue Marie
- Pour grandir dans la vertu de Charité – Je vous salue Marie
Vous pouvez retrouver l’encyclique de saint Jean-Paul 2 pour approfondir cette prière.