La Vierge de Guadalupe révèle son image à Juan Diego
Aujourd’hui, Juan Diego franchit une étape décisive : le miracle du manteau et des roses de Castille, double miracle de la Vierge de Guadalupe qui authentifient ses apparitions.
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Le résumé
Découvrez Juan Diego, ce saint petit indien qui a assisté au miracle du manteau, sa Tilma, où la Vierge de Guadalupe a imprimé son image, son icône. Énigme pour la science, fait miraculeux et surnaturel qu’on peut constater encore aujourd’hui à la basilique : la Vierge de Marie imprime son icône miraculeuse, qui est comme vivante, sur la tunique de Juan Diego en cette quatrième apparition.
Le manteau de Juan Diego, énigme pour la science
Le monde scientifique est dépassé par cette image inexplicable pour l’état actuel de la sicence. L’oeil de la Vierge de Guadalupe semble vivant, le manteau a changé de couleur récemment de façon inexplicable, les étoiles dessinent une musique, la technique du peintre dépasse la science, et fait de cette apparition de la Vierge de Guadalupe un pont vers la foi et le ciel.
La Vidéo
La clef : l’apparition la plus importante de la Vierge de Guadalupe
Aujourd’hui Je vous raconte la 4ème apparition de Notre Dame de Guadalupe.
C’est sûrement l’apparition la plus importante, celle ou la Vierge Marie donne des roses à saint Juan Diego pour authentifier sa présence. Mais elle fait aussi le miracle d’imprimer son image sur son manteau, ce manteau qu’on conserve encore aujourd’hui à Mexico dans la grande basilique.
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Juan Diego et le miracle du manteau (tilma)
Nous sommes arrivés au récit de la 4ème apparition de Notre Dame de Guadalupe.
Juan Diego rencontre à nouveau la Vierge de Guadalupe
Le mardi très tôt le matin, Juan Diego partit de chez lui pour Tlatiloclo appeler un prêtre. Et quand il arriva au chemin d’où part la montée à la colline de Tepeyac, vers l’ouest, où il avait l’habitude de passer, il se dit : « si je vais tout droit, il ne faut pas que la Dame me voie, ou en tout cas me retienne pour que j’aille porter le signe au prélat, comme j’en suis prévenu. Il s’agit d’abord que notre affliction cesse et que j’appelle d’abord rapidement le prêtre. Mon pauvre oncle est certainement entrain de l’attendre.
Puis il contourna la colline, grimpa à travers et passa de l’autre côté, vers l’est, pour arriver rapidement à Mexico et que la Dame du Ciel ne le retienne pas.
Saint Juan Diego essaie d’éviter la Vierge Marie
Il pensa que par où il avait fait le tour, elle ne pourrait le voir, celle qui voit bien toutes choses. Il la vit descendre du sommet de la colline et elle regardait vers l’endroit où il l’avait vue d’abord. Elle vint à sa rencontre en bas de la colline et lui dit : « Que se passe-t-il, mon fils le plus petit ? Où vas-tu ? »
En eut-il un peu de peine ou de honte ? S’effraya-t-il ? Juan Diego s’inclina devant elle et la salua en disant : « Mon Enfant, la plus petite de mes filles, ma Dame, j’espère que tu vas bien. Comment te sens-tu ce matin ? Es-tu en bonne forme, ma Dame et ma Fille ? Je vais te causer de la peine : sache, ma Fille, qu’un de tes pauvres serviteurs est très malade : mon oncle. Il a attrapé la peste et il est sur le point de mourir.
Je me rends maintenant avec empressement à ta maison de Mexico pour appeler un des prêtres bien-aimés de Notre-Seigneur, qui vienne le confesser et le disposer à la mort. Car dès que nous naissons, nous sommes là pour préparer le moment de notre mort. Mais si je vais là-bas, je reviendrai ensuite une autre fois ici, pour porter ton message. Ma Dame et ma Fille, pardonne-moi, sois patiente avec moi. Je ne te trompe pas, ma Fille la plus petite. Demain je viendrai en toute hâte. »
Ne suis-je pas là, moi qui suis ta Mère ?
Après avoir écouté ce que lui disait Juan Diego, la miséricordieuse Vierge lui répondit : « Écoute et sache, mon enfant le plus petit, que ce qui t’afflige et t’effraie n’est rien. Que ton cœur ne se trouble pas, ne crains pas cette maladie, ni aucune autre maladie ou angoisse. Ne suis-je pas là, moi qui suis ta Mère ? N’es-tu pas sous mon manteau ? Ne suis-je pas ton salut ? N’es-tu pas tout contre moi ? De quoi as-tu besoin d’autre ? Que rien ne te peine ni ne t’inquiète ; que la maladie de ton oncle ne t’afflige pas, il n’en mourra pas : tiens pour certain qu’il est déjà guéri. »
(Et ainsi guérit son oncle, comme il l’a su plus tard.) Quand Juan Diego entendit ces paroles de la Dame du Ciel, il fut fortement consolé. Il demeura content. Il lui demanda qu’elle l’envoie dès que possible voir monseigneur l’évêque ; pour lui porter un signe et une preuve, afin qu’il le croie.
Des roses de Castille parfumées
La Dame du Ciel lui ordonna ensuite de monter au sommet de la colline, où il l’avait vue auparavant. Elle lui dit : « Monte, mon fils le plus petit, au sommet de la colline, là où tu m’as vue et où je t’ai donné mes instructions, tu trouveras de nombreuses fleurs. Cueille-les, rassemble-les, fais-en un bouquet. Ensuite descends et amène-les en ma présence. »
À l’instant, Juan Diego monta la colline et quand il arriva au sommet, il fut stupéfait de ce qu’avaient poussé d’exquises roses de Castille en si grand nombre, avant le temps où elles poussent d’habitude. Parce que c’était la saison du gel. Elles étaient très parfumées et couvertes de rosée de la nuit, qui ressemblait à des perles précieuses. Il commença alors à les cueillir, il les joignit en un bouquet et les posa contre sa poitrine.
La bénédiction de la Vierge de Guadalupe
Il descendit immédiatement et apporta à la Dame du Ciel les différentes roses qu’il avait été cueillir. Quand elle les vit, elle les prit dans sa main et les remit contre lui en lui disant : « Mon enfant le plus petit, cette variété de roses est la preuve et le signe que tu apporteras à l’évêque. Tu lui diras en mon nom qu’il voie en elles ma volonté et qu’il doit s’y conformer. Tu es mon ambassadeur, très digne de confiance. Je t’ordonne rigoureusement que tu déplies ton manteau seulement devant l’évêque pour découvrir ce que tu portes. Tu raconteras bien tout. Tu diras que je t’ai demandé de monter au sommet la colline pour y cueillir des fleurs, et tout ce que tu as vu et admiré, pour que tu puisse persuader le prélat de donner son soutien afin que se fasse et construise l’église que j’ai demandée. »
Ensuite, la Dame du Ciel lui ayant donné ses conseils, il se mit en route par le chemin qui vient out droit à Mexico, désormais heureux et certain que tout se passerait bien, apportant avec grand soin ce qu’il portait tout contre lui afin que rien ne lui tombe des mains, et se délectant du parfum des nombreuses et belles fleurs.
Au palais de l’évêque de Mexico
En arrivant au palais de l’évêque, le majordome et les autres serviteurs du prélat sortirent à sa rencontre. Il leur demanda de dire à l’évêque qu’il désirait le voir, mais aucun d’eux ne voulut, faisant comme s’ils ne l’entendaient pas. Soit parce qu’il était très tôt, soit parce qu’ils le connaissaient déjà et qu’il les dérangeait et les importunait. En outre, leurs compagnons les avaient informés qu’ils l’avaient perdu de vue alors qu’ils le suivaient. Il attendit un long moment. Quand ils virent que cela faisait longtemps qu’il était là, debout, la tête baissée, sans rien faire, attendant d’être appelé, et qu’il semblait amener quelque chose qu’il portait contre sa poitrine, ils s’approchèrent de lui pour satisfaire leur curiosité et voir ce qu’il portait.
Les curieux repoussés
Juan Diego voyant qu’il ne pouvait pas leur cacher ce qu’il apportait et que pour cela ils auraient pu le frapper, pousser ou enfermer, il leur découvrit un peu que c’étaient des fleurs. En voyant que c’étaient toutes différentes roses de Castille et que ce n’était évidemment pas la période où elles poussaient, ils en furent stupéfaits, également parce qu’elles étaient très fraîches, en pleine floraison, si parfumées et belles. Ils voulurent en prendre et retirer quelques-unes. Mais ils ne réussirent pas les 3 fois qu’ils osèrent les prendre. Ils ne réussirent pas parce que qu’au moment où ils allaient les prendre, ils ne voyaient plus de vraies fleurs, mais elles paraissaient peintes, imprimées ou cousues sur le manteau.
Ils allèrent alors dire à l’évêque ce qu’ils avaient vu et que le petit indien réclamait de le voir, celui qui était venu tant de fois et qui attendait depuis longtemps pour cela, voulant le voir.
En entendant cela, l’évêque se rendit compte que la preuve était là, pour que soit authentifié et s’accomplisse ce que réclamait le petit indien. Il demanda alors qu’il entre pour le voir…